Pas à pas de genève à Saint Jean Pied de Port (de Monique Sauvanet) 

Récit de pèlerin voyageur

 

4ème de couverture :

Rallier Genève à Saint-Jean-Pied-de-Port, en passant par le Puy-en-Velay, voilà notre défi 2012. Mille quatre-vingt-deux kilomètres que nous allons parcourir en quarante-six jours de marche.

Une nouvelle fois, nous vous proposons de nous accompagner sur notre chemin. Nous allons essayer de vous faire partager nos petits et grands moments, tout au long de ce long cheminement.

Comme pour le récit de notre premier périple, «  Pas à pas de la Bretagne à Santiago », vous ne trouverez pas ici les détails d'un dépliant touristique. Notre but n'étant pas de faire du tourisme mais bien d'aller au bout du chemin que nous nous sommes fixés. Ici, vous trouverez plutôt nos impressions, nos petits bonheurs et les petits détails qui agrémentent notre chemin.

JC, mon mari, ayant l'humeur poétique, vous pourrez, au fil des jours, découvrir ses poèmes.

Notre fils, Yoann, est venu nous rejoindre à Moissac et a parcouru en notre compagnie les treize dernières étapes. Comme nous, chaque soir, il a pris des notes, racontant sa journée. J'ai trouvé intéressant de les inclure ici, un autre regard, une autre façon de voir et d'appréhender un même chemin.

Déjà, dans un petit coin de notre tête se pose la question : quel sera notre prochain cheminement ?

 

Mon avis :

C’est une marche par tous les temps, un récit à deux voix agrémenté de photos noir et blanc. L’auteur partage son texte avec son fils et le mari y dépose ses clichés.

Chemins de traverse, chambres partagées, douleurs et joies aussi. A la lecture, je sens que le pèlerin dépasse la douleur physique pour élever son âme.

J’ai suivi un voyage hors du temps, du quotidien mais pas forcément de la modernité.

Et je me pose ces questions : le pèlerin prie-t-il en marchant ? Revient-il sur son passé, sur ses choix de vie ? Ses douleurs et ses bonheurs ?

J’aime à penser que ce dépassement de soi l’aide à atteindre d’autres sphères dans lesquelles il trouve plénitude et bonheur. Sinon, pourquoi mony retournerait-elle sur ces chemins ? 

Elisabeth Charier